Photo : Minjae Lee
19.12.11
21.11.11
aBra
con la letra de
ojos en Babia
y pies en la gloria.
una palabra de
orillas cerradas
e hilos truncados.
una sin
fuerza de
[d]e[n]tonación
y terminada en
bozal.
17.11.11
Morpho Bleu
Que des sons autour de moi
ton aile m'accueille
me couvre
me tient bien au chaud.
Ton aile bleu sincère
qui se colle sans peine
à mon ventre usé
qui rétablit le jaune perdu.
Ton aile recousue
avec un fil de ma salive
fumant encore de chaleur.Texte : M.A.
11.10.11
7.10.11
4.10.11
[Ly]Belle
Quelquechose cuit dans mon fourneau…
Vivement la fin de la cuisson que je vous en parle.
En attendant, Lydie illustre et moi je goûte.
Vivement la fin de la cuisson que je vous en parle.
En attendant, Lydie illustre et moi je goûte.
Illustration: Lydie Sabourin
Texte : M.A.
4.9.11
Pleine
Une femme en moi
attend l’accident
d’un verbe irrégulier
qui lui a promis
de lui tendre la peau
pour la remplir ainsi
d’un morceau de vie
qui devrait défier
toute la félicité palpable
et imaginaire
qui devrait
convertir ses rides
en sillons de sagesse
qui devrait
modeler ses anches
en hébergement chaleureux
et sa poitrine
en délicieuse fontaine
Fontaine de vie
Fontaine de jeunesse
Lui étirer la peau
pour qu’elle se sache pleine
consommée,
globale,
exhaustive,
PARFAITE
Texte : M.A.
Photo : Szymon Sikora
2.7.11
12.6.11
mAi[s]SoN[s]
La profondeur d’une maison élevée par le ton grave d’une voix qui dessine en accords le chemin qui nous y amène. Car nous cherchons tous à y aller, à y retourner. Nous souhaitons tous retrouver notre maison, celle qui abrite tout ce que nous savons déjà mais dont nous ne sommes pas conscients. La maison de nos rêves qui n’est autre que celle de nos âmes, mélancoliques de cet endroit qu’on leur a imposé de quitter.
La plupart d’entre nous ignore par où commencer… où démarre ce chemin. Mais cette voix velours l’a déjà découvert et elle s’y ballade pétillante avec l’innocence de celui qui lèche ses doigts de plaisir.
Elle n’est pas pressée, alors elle nous invite à trouver le notre en nous prêtant quelques accords et changements de tons à contre temps en espérant que nous sachions saisir l’occasion de percer le voile et d’entreprendre enfin ce chemin.
Elle n’est pas pressée, et dans sa ballade elle passe son temps à regarder par la fenêtre à la recherche des notes qui fassent scintiller le cœur, qui fassent de la nuit un aplat noir, qui accablent les chaleurs fautives, qui retiennent les frères, qui évaporent les mares, qui touchent des mains, qui fassent fondre le liquide, qui nous ramènent à la maison.
À la profondeur de cette maison où, assise sur un cheval, je l’attends pour lui dire que je suis venue la rejoindre.
À la profondeur de cette maison où, assise sur un cheval, je l’attends pour lui dire que je suis venue la rejoindre.
Photo : M.A.
2.4.11
18.3.11
480 LuNeS
479 lunes
t'ont vu arriver
et émerveillées par ton bleu
t'ont offert leur lumière.
Tu l'as ainsi tissée pour te parer.
Tu t'es vêtu d'une peau de velours ;
tu t'es doté des doigts de coton ;
tu t'es cousu un cœur de printemps où tout peut fleurir
et tu y as accroché des mélodies transparentes ;
tu t'es chaussé des voyages lointains ;
et tu t'es coiffé d'une créativité argentée.
Un fils de la lune est parmi nous
et il m'a offert des ailes chantées.
Un fils de la lune est parmi nous
et aujourd'hui il embrasse,
avec la même timidité déchirante
avec laquelle il a embrassé la première,
la lune numéro 480.
t'ont vu arriver
et émerveillées par ton bleu
t'ont offert leur lumière.
Tu l'as ainsi tissée pour te parer.
Tu t'es vêtu d'une peau de velours ;
tu t'es doté des doigts de coton ;
tu t'es cousu un cœur de printemps où tout peut fleurir
et tu y as accroché des mélodies transparentes ;
tu t'es chaussé des voyages lointains ;
et tu t'es coiffé d'une créativité argentée.
Heureux sont ceux qui ont eu la chance de s'abriter dans ton tissage.
Un fils de la lune est parmi nous
et il m'a offert des ailes chantées.
Un fils de la lune est parmi nous
et aujourd'hui il embrasse,
avec la même timidité déchirante
avec laquelle il a embrassé la première,
la lune numéro 480.
Texte : M.A.
11.3.11
17.2.11
Ne m'idéalisez pas
Ne profitez pas de ce vide pour me penser plus belle.
Souvenez-vous de poils noirs qui poussent partout...
de l'haleine des dimanches matins...
de cette peau de décolleté froissée...
de ce ventre flasque...
de la cellulite sur les cuisses...
des seins tombants...
des commentaires remplis d'ignorance...
de la mauvaise prononciation agaçante.
Ne profitez pas de ce vide pour me rendre plus belle ;
profitez-en plutôt pour me rendre réelle.
Texte : M.A.
Photo : Fredrik Odman
2.2.11
A kiss before you leave...
Because I love your lips.
Because I'm no longer scorpio.
Because everything's a change.
Because I'll never forget.
Because we'll always be.
13.1.11
Et HOP ! Une année de plus !
Allez... nouvelle année, nouvelle... perspective...
La chanson ne m'enchante pas plus que ça, mais les images me parlent...
Bonne année à TOUS !
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