Bien serrer le stylo
Creuser, pour déposer ce que ma langue
ne peut pas goûter
ne peut pas épeler
ne peut pas prononcer.
Succomber à cette pulsion viscérale
jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien,
ou jusqu’à ce que me lire devienne une tâche douloureuse.
Jusqu’à ce jour,
il sera nécessaire de ramasser la pluie,
tracer des sillons,
et me verser sans pudeur sur ces feuilles sans nom.
Texte: M.A.
Peinture : Audrey Kawasaki
4 comentarios:
Cueilli en direct...
ce n'est pas juste !
Au contraire, c'est bien plus fort !
m.a escribiendo poesía en francés. ring ring. esto me encanta. besos, m
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