17.12.09

IRM

Hay conversaciones y personas que te marcan tanto que justo después de dejarlos ir te diriges a la tienda más cercana y compras por ejemplo el libro del que te habló porque al pasearte por las páginas de ese libro sabes que la encontrarás... la sabes cerca.

Yo, en lugar de un libro, me compré un CD: IRM de "nuestra" fascinante Charlotte Gainsbourg



Todavía no puedo hablar de su música, pero les adelanto que es una producción de Beck y que todas las canciones [excepto una escrita por Charlotte] fueron escritas por él.

De lo que sí puedo hablar ya es de su calidad de objeto precioso. Lo forman fotos perfectas en blanco y negro hermosos que pasan por los grises más buscados. Pero lo mejor es su folleto: casi todas las canciones están escritas a mano, con tachones, flechas, rayas, anotaciones, negativos de fotos, dibujos a bolígrafo sin terminar, siluetas en acuarela... a modo de laboratorio [como me dijo alguien acerca de esos manuscritos repletos de tachones y flechas]. Y lo que es curioso es que este CD es completamente negro por ambos lados. Además, lo acompaña un DVD que muestra su vídeo de Heaven Can Wait, su making off y ensayos durante la grabación del álbum filmados con un tinte un poco vintage o en blanco y negro.


Le chat du café des artistes



Ya veremos lo que me contarán esos tres acordes multiplicados por 14...
Por el momento, comparto el vídeo:








[Dédicace cachée : c'est beau de se sentir accompagnée dans son silence]


16.12.09

Dibujo en mi libreta

Ayer dibujaron en mi libreta, y el dibujo me llevó a Chagall...
sólo falta el árbol con la letra 'M'...
pero quizás esa mano azul con el corazón tallado sea la misma cosa.




Pintura: Paris Through The Window 
- 1913, Marc Chgagall

13.12.09

Entre les lignes

Quelques pas en arrière
Mieux la voir partir

En écrasant à chaque pas
Ces mots non dits



Et ces mots qui ne sont qu’une succession de sons au long d’une respiration…
Mais, ta respiration, les supportera-t-elle ?
Ton souffle, s’effondrera-t-il en croquant des syllabes aussi périlleuses ?

Et si en les épelant ils disparaissaient ?
Ou si en les écrivant je comprends enfin qu’ils n’ont jamais existé ?

Ou alors souffler un mot, le grossir de manière à ce qu’il puisse accueillir tous les sons du monde pour le lâcher ensuite et le laisser se vider avec la danse de l’oubli.



Texte : M.A.

Ne Pas l'abîmer

Quelques pas en arrière
Mieux la voir partir
Écraser ces mots non dits



Mais la voir
Ne pas la toucher
Pas avec ces longs doigts
Mais la voir

Poser des lèvres sur son front
Cela ne la cassera pas
C’est dangereux ce que l’on ne se propose pas

Elle essaie alors de plier sa jupe
Ne pas la salir

Mais la voir
Ne pas l’abîmer
Pas avec cette étrangeté
Mais la voir



Texte : M.A.

10.12.09

.:oisEau:.

On m’a dit une fois 
que le courage n’appartenait pas aux hommes, 
mais aux amoureux, 
car les amours lâches n’arrivent jamais à Histoires, 
ils restent juste là.




J’entends encore ces oiseaux qui s’obstinent à chanter 
entre 16h et 17h30, quand il n’y a plus de lumière.

Mais j’entends surtout 
celui qui joue à l’harmonica sur mes doigts.

Il me chante en collant ses fines lèvres aux miennes 
et je comprends ses paroles dans un frémissement.

1.12.09

Cathleen Naundorf

I discovered her work thanks to POLKA and I fell in love immediately...


 


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28.11.09

Dans le monde d'Alice



Sous la couverture d’un ciel opale
un bonjour qui exhalait une respiration sucrée
m’invitait à passer de l’autre côté de la fenêtre.

Une lumière urbaine me guidait
à travers les recoins d’un non lieu
où j’ai eu envie de monter sur le cou d’un vieux chêne
qui m’a serré dans ses branches avec la chaleur d’une maison.

Respirer
Respirer
Respirer

Le temps s’est fracturé ainsi
dans le monde d’Alice.

Quand j’ai ouvert les yeux
une main de soie se glissait sur la mienne
en me déposant sur un tapis volant
de retour à cette fenêtre.


Peinture : Maggie Taylor 
Texte : M.A.

24.11.09

Creuser les mots

La nécessité de percer la page et sentir le tracée de l’encre qui déborde mon esprit.


Bien serrer le stylo
et raviner la feuille aussi fort que la définition du mot.


Creuser, pour déposer ce que ma langue
ne peut pas goûter
ne peut pas épeler
ne peut pas prononcer.


Succomber à cette pulsion viscérale
jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien,
ou jusqu’à ce que me lire devienne une tâche douloureuse.


Jusqu’à ce jour,
il sera nécessaire de ramasser la pluie,
tracer des sillons,
et me verser sans pudeur sur ces feuilles sans nom.





Texte: M.A.
Peinture : Audrey Kawasaki

16.11.09

À fleur de peau

Cette mélodie égarée,
éloignée de son chemin,
me déshabille sans faire attention ;
scrute tous mes grains de beauté en douceur ;
soulève mes cheveux pour funambuler sur mon cou ;
essaie d’attraper mon empreinte avec des accords curieux.

De quelle couleur sont tes rêves ?
Me demande-t-elle avec un air de gravité.

Elle regarde sous ma jupe
en cherchant des choses que je n’ai jamais nommées,
que je ne pourrai jamais chanter.



Sous ma jupe,
en voulant lisser les plis de ma peau,
sans se laisser intimider,
à la recherche des cicatrices pour dessiner leurs contours
sans les réveiller.

Cette mélodie égarée,
éloignée de son chemin,
me met à nu sans même s’en apercevoir.



Texte : M.A.

9.11.09

À vingt ans du mur/A veinte años del muro

[Versión en español más abajo]

À part mon anniversaire, nous fêtons aujourd’hui les 20 ans de la chute du mur de Berlin. À cette occasion, nous voulions parler de notre dernier voyage à Berlin et de tout ce que nous avions appris justement sur cette histoire du mur et ses idées, et de l’émotion qui remonte aux yeux face à ses restes. Cependant, il nous a semblé essentielle que ce soit plutôt quelqu’un de l’Est qui explique ce que cet anniversaire signifie exactement.
Pour cela nous avons convoqué notre bien aimée Christiane Lötsch, une adorable et extrêmement brillante berlinoise qui nous a ouvert les yeux face à ce mythe qui est le mur de Berlin.
Faute de temps dû à un emploi de temps assez chargé, notre belle Christiane n’a pas pu nous faire un article proprement dit, mais en revanche elle nous a fait cadeau d’un de plus beau mail jamais lu :

« En fait, je ne sais pas trop quoi dire sur le 20ème anniversaire de la chute du mur, sauf qu’ils en font une superbe occasion pour attirer des touristes avec des concerts de U2 et de David Hasselhoff devant la porte de Brandenbourg. En plus, ils font aussi une « fête de la liberté » avec des acteurs-anges sur la porte de Brandenbourg qui sont sensés rendre hommage aux morts du mur. C’est trop kitsch ! Ça me fait gerber. 

Toutes ces activités et festivités n’ont rien à voir avec quoi que ce soit. Ce n’est que du marketing avec comme but la construction d’un sentiment nationaliste unifié. Un sentiment qui n’est partagé que par la moitié des allemands. Même ceux qui voulaient la chute du mur ne savaient pas ce qui allait se passer avec leur vie, avec leur identité ou avec leur boulot ensuite ; ceux qui voulaient que le communisme persiste ou qui voulaient des reformes ne sont pas écoutés. Il s’agit d’une expérience cruciale que j’ai traversée pendant les derniers 20 années : il n’y a jamais assez de place pour toutes les histoires dans l’Histoire avec un grand H.

Mais bon, au moins il y a une ou deux expos intéressantes par-ci par-là, des expos qui montrent des photos en noir et blanc d’un monde qui n’existe plus et dont je ne me souviens que vaguement, mais qui est néanmoins présent dans ma vie --ça me rend plutôt triste, voire nostalgique. C’est comme constater que j’ai eu une autre vie, mais qui a été complètement bousculée par la chute du mur (et ceci pour le mieux en ce qui concerne mon envie de voyager, mon éducation et mon besoin d’art). Ce qui reste, ce sont des souvenirs fragmentés de mon enfance qui sont un peu différents de ceux des autres, et une famille avec des expériences de vie complètement différentes qui à travers moi construit un « pont » qui mène vers le monde actuel. L’anniversaire de la chute du mur ne me touche pas beaucoup, parce que le sentiment de rupture entre l’un et l’autre, le sentiment que quelque chose s’est cassé irréversiblement m’accompagne depuis vingt ans.

Tu te rappelles de la séquence du film « Good bye, Lenin! » où la statue de Lénine vole dans le ciel berlinois ? Ben, je l’ai trouvée cette statue ! Elle se trouve sur l’arrière jardin d’une entreprise qui fait des déménagements. Je suis allée pour rendre mes cartons et j’ai vu Lénine débout, à côté des milliers de cartons de déménagement. La compagnie de cinéma ne savait probablement pas quoi faire de lui et l’a laissé, là... »

Propos recueillis par M.A. 09/11/09





Traducción:

Además de mi cumpleaños, hoy festejamos el vigésimo aniversario de la caída del muro de Berlín. Para esta ocasión, habíamos pensado en hablar de nuestro último viaje a Berlín y de todo lo que descubrimos precisamente sobre esta locura de muro y sus ideas, y de la emoción que salta de los ojos frente a sus restos. Sin embargo, nos pareció indispensable que fuera alguien del Este quien explicara lo que este aniversario significa con exactitud.
Por eso convocamos a nuestra adorada Christiane Lötsch, una encantadora y brillante berlinesa quien nos abrió los ojos frente a este mito que es el muro de Berlín.
Desgraciadamente, debido a una agenda demasiado solicitada, nuestra hermosa Christiane no tuvo el tiempo de escribirnos un artículo propiamente dicho, pero a cambio nos regaló uno de los mensajes más hermosos que hayamos leído:

“En realidad, no sé qué otra cosa decir del vigésimo aniversario de la caída del muro que no sea que lo han tomado como una perfecta ocasión para atraer a los turistas con conciertos de U2 y de David Hasselhoff en la puerta de Brandenburgo. Además, van a hacer una “fiesta de la libertad” en la que subirán a actores encarnando ángeles a la puerta de Brandenburgo, lo que se supone sea para memorar a los muertos del muro. ¡Pero qué charrería! Hasta me asquea. 

Todas esas actividades y festejos no tienen nada que ver con nada: no tiene ningún sentido. Es puro marketing con el objetivo de construir un sentimiento nacionalista reunificado. Un sentimiento que sólo comparte la mitad de los alemanes. Incluso los que querían que el muro desapareciera no sospechaban lo que pasaría con sus vidas, con su identidad o con sus empleos luego; los que querían preservar el comunismo o que exigían ciertos cambios no son ni fueron escuchados. Se trata de una experiencia crucial que he tenido que vivir durante los últimos veinte años: nunca hay suficiente lugar para todas las historias en la Historia con H mayúscula.

Pero bueno, al menos hay una que otra exposición interesante que muestra fotos en blanco y negro de un mundo que ya no existe y del que conservo un vago recuerdo, pero que a pesar de ello está presente en mi vida. Eso me da un poco de tristeza, incluso quizás nostalgia. Es como constatar que tuve otra vida, pero que fue atropellada por la caída del muro (y para bien, sobre todo en lo que respecta a mis deseos de viajar, mi educación y mi hambre de arte). Lo único que queda son recuerdos de infancia fragmentados, un tanto diferentes a los del resto de la gente, y una familia con experiencias de vida muy diferentes que se apoya en mi para tender un « puente » con el mundo actual.
El aniversario de la caída del muro no me conmueve demasiado, porque el sentimiento de ruptura entre uno y el otro, el sentimiento de que algo se rompió de manera irreversible, me acompaña desde hace veinte años.

¿Te acuerdas del plano de la película Good bye, Lenin! en el que la estatua de Lenin vuela por los cielos berlineses? Pues, la encontré. Está en el patio de una compañía de mudanzas. Fui a llevar mis cajas y vi a Lenin de pie, entre millones de cajas de cartón para mudanzas. La compañía de cine de seguro no sabía qué hacer con él, así que decidieron dejarlo, allí…”
 Editado y traducido por M.A.




Christiane Lötsch est journaliste pour la revue Café Babel, coordinatrice culturelle pour l’Akademie der Künste (Academie des Beaux Arts de Berlin) et jury intermittente des festivals de cinéma.


Christiane Lötsch es periodista de la revista Café Babel, coordinadora cultural para la Akademie der Künste (Academia de Bellas Artes de Berlín) y ocasionalmente jurado de festivales de cine.


4.11.09

Résoudre l’énigme


Une délicieuse [in]certitude qui brûle nos lèvres.


Regarder le film encore et encore.
Décortiquer chaque réplique.
Essayer d’identifier le moment précis.
Vouloir à tout prix pouvoir signaler du doigt un fil, un rideau noir ou un miroir caché.
Déchiffrer le tour de magie. Démasquer l’illusionniste ou quelque chose qui nous déculpabilise.
Rejeter le rôle du méchant, l’antihéros.
Quel neurone a provoqué la fuite ?

Il vaut mieux laisser tomber.

Alors on essaie de
se recentrer
se contrôler
s’évader…

On prend un thé
on parle
on joue
on écrit
on marche…

Et dans un moment d’inattention on remonte encore les différents plans du même film, en décortiquant les répliques.



Texte : M.A.
Peinture : Maggie Taylor

31.10.09

I fEeL iT aLl!!!

FEIST nos viene gustando hace ya algún tiempo... y hoy más...


Abunda, rebusca
con la nariz,
los ojos cerrados...
Sumérgete.
No somos víctimas del azar
.Heureusement.
                        M.A.


25.10.09

L'origine de paupières : projet poétique en cours


Mar[i]a Pastor est une jeune poète portorricaine, hantée par des mots qui l'envahissent jours et nuits.
C'est ainsi que son deuxième livre de poèmes El origen de los párpados a vu le jour au cours de l'été 2008.

Un objet magnifique tant par ses poèmes que par ses illustrations brillamment conçues par la superbe Lorraine Rodríguez Pagán, également portorricaine. Cerise sur le gâteau, chaque exemplaire de ce livre a été assemblé à la main par la propre poète, en utilisant du papier recyclé, dans l'atelier Graphi Sol situé dans un village magique de Mexico City.

Aujourd'hui cette amoureuse de la complexité du langage propulse son verbe de l'autre côté de l'Atlantique en travaillant sur la version française de cet ouvrage fait maison : L'origine des paupières.

En attendant de pouvoir caresser un exemplaire de nos propres mains, voici un timide avant goût :

Cet insecte de caféine
   
    Il y a des forêts
    sans faute ni mystère
    qui nichent dans les pupilles.
   
    ~Une fois, arriva
    cet arôme
    aux formes géométriques
    à ma fenêtre
    et je sautai sept étages,
    sans y réfléchir. Je tombai
    dans tes rets, édentée.
    Je m’arrêtai
            au bar
    du coin et je bus
    cet insecte de caféine
    toute l’après-midi~
   
    Rien n’explique
    qu’ils arrivent
    avec leurs cravates
    et que je fonde
    en voyant leurs motifs.
   
    Il n’y a aucun thème
    universelle qui provoque que,
    nous, femmes,
    perdions nos dents,
    et bien avant
    les livres, les hommes
    partaient déjà un fil entre les mains
    depuis leurs maisons pour ne pas se perdre
    et chasser des insectes.



Texte original : Mara Pastor
Traduction : Mybel Andino
Edition : Maria Canal

24.10.09

La plongée nocturne

 
Il y a des regards qui ne mentent pas, qui ne sont destinés qu'à ceux qui veulent vraiment voir.

Il y a des paroles qui tombent sans être assez mûres. Des mots prématurés qui ne signifient que pour ceux qui veulent se pencher pour les accueillir.

Il y a des nuits grises qui pleuvent sur des rencontres diluant le rideau en sucre au moindre croisement de regards.





Et à cet instant, s'installe un goût sur nos lèvres, une voie secrète qui n'admet que ce que nous ne pouvons pas expliquer. Des partitions sourdes que seul un fou pourrait lire.



~Il y a des nuits sans sommeil qui bouchent le trou, remplissent les entre lignes et jouent à contre temps~



"Qu'est-ce qui fait que parfois on ait envie de creuser un peu plus ?" -dit-elle sans bouger ses lèvres et s'endort ensuite au rythme d'un accord de guitare perdue.


Peinture : Sylvia Ji
Texte : M.A.



Polka




Polka dots, Polka danse, Polka, la revista del fotoperiodismo...

Cuando se tiene muchas ganas de fumar y no hay una persona cigarrillo en mano cerca, ni ninguno olvidado en un recóndito bolsillo, se tiende a entrar en el Tabac más cercano para procurarse el tabaco prometedor.
Aveces se entra y se sale sin más. Otras, se mira al rededor con el fin de encontrar algo que redondee el Total para poder utilizar ese plástico tan mágico y poderoso, compañero leal de nuestros tiempos. En una de éstas fue que nos encontramos con Polka.

Es una revista para perderse. Muchos, al verla de lejos, piensan que es una simple revista de moda, quizás por lo estéticamente seductora de sus portadas. Pero en realidad es una revista que está destinada a hacerte la boca agua y, no alimentar, sino dar un banquete a las pupilas. Es un objeto de arte tanto por sus espectaculares fotografías, como por la calidad de su papel, su formato, y por supuesto, sus artículos. Así lo afirma su editor, Alain Genestar: "...también hemos mejorado la calidad del papel (135 gramos); y por una razón simple y evidente: para que la imagen sea hermosa y perfectamente legible, necesita un medio de muy buena calidad. Es por ello que la pantalla de un cine, de un televisor y de los ordenadores debería ser mucho mejor, tener una iluminación perfecta, con contrastes controlados, y el papel de las revistas aun más mate, más gris y más transparente. El progreso, tanto en la prensa como en cualquier otro ámbito, consiste en hacer las cosas mejor, y no peor. En Polka, la calidad es nuestra marca de fábrica."

Es una revista para los golosos de la belleza visual, un lugar de encuentros e intercambios: "...con una gran ambición editorial, pero que respeta escrupulusamente sus principios fundadores: una revista de actualidad, de reflexión que sirva de ocio, abierta a todos los fotógrafos, conocidos, reconocidos o no, lo importante es que tengan algo interesante, sorprendente, hermoso, nuevo, original, enriquecedor, insolente si es necesario, que enseñar. En esta época incierta para la prensa en la que los fotógrafos sufren los asotes de la crisis y de la dramática reducción de presupuestos, Polka continuará recibiéndolos siempre."

Polka es aún una niña, fresca, su edición #6 se encuentra ya en todos los puntos de venta, un alivio para los sedientos cuya espera de 3 meses se hace interminable. Sí, Polka es una revista trimestral, así que hay que exprimirla hasta la última gota para prolongar el dulce sabor a belleza.

http://www.polkamagazine.com/